Technologies innovantes

La société de projet Norsk Kjernekraft et les communes de Lyngdal et de Farsund, dans la province d’Agder, dans le sud de la Norvège, ont conclu un accord de coopération destiné à soutenir l’utilisation de petits réacteurs modulaires (SMR).

L’entreprise Nukem Technologies Engineering Services GmbH (Nukem) sise en Allemagne est rachetée par une entreprise japonaise et n’est plus en mains russes.

Kärnfull Next, l’entreprise suédoise de développement de projets de petits réacteurs modulaires (SMR), a identifié un nouveau site susceptible d’accueillir quatre à six SMR dans la commune de Valdemarsvik, dans la région d’Östergötland, dans le sud-est de la Suède.

Copenhagen Atomics, le développeur danois de réacteurs à sels fondus, et l’Institut Paul-Scherrer (PSI) ont signé un accord qui prévoit que les deux organisations collaboreront durant quatre ans sur des expérimentations en lien avec les sels fondus au thorium. En outre, un petit réacteur test sera mis en service en 2026 en Suisse.

Les besoins en électricité de la Norvège sont en passe d’augmenter de manière significative, et le pays souhaite que son approvisionnement reste respectueux de l’environnement. Il n’existe plus guère de potentiels hydroélectriques à exploiter, et les projets solaires et éoliens se heurtent à des résistances. C’est pourquoi l’énergéticien Norsk Kjernekraft propose de recourir à de petites centrales nucléaires.

Le fabricant de réacteur sud-coréen Korea Hydro & Nuclear Power (KHNP) et la Daegu Metropolitan City, dans le sud-est du pays, ont signé une déclaration d’intention portant sur la construction du premier petit réacteur modulaire (SMR) sud-coréen dans un complexe industriel high-tech à proximité du nouvel aéroport de Daegu-Gyeongbuk.

La start-up allemande sur la fusion Proxima Fusion et l’Institut Paul-Scherrer (PSI) ont signé un accord-cadre destiné à faire progresser le développement de la technologie des aimants supraconducteurs à haute température (HTS), avec des applications pour l’énergie de fusion et la recherche en physique des particules.

Le gouvernement norvégien met sur pied un groupe d’experts pour étudier le nucléaire en tant que source énergétique pour la Norvège. Au regard de la nécessité de disposer de sources d’énergie stables et sans émissions, l’énergie nucléaire est redevenue d’actualité, de même que les projets privés de centrales nucléaires en collaboration avec les communes norvégiennes.

La feuille de route et le calendrier pour la mise en service du réacteur thermonucléaire expérimental international (Iter) à Cadarache (France) viennent d’être actualisés. La phase initiale d’exploitation comprenant des expériences de fusion deutérium-deutérium est prévue pour 2035. Elle sera suivie d’opérations à pleine intensité pour le système magnétique et le courant plasma.

Cette édition présente entre autres la perception de l’énergie nucléaire par le public dans le monde, un aperçu des projets de SMR norvégiens et un commentaire détaillé sur une éventuelle exploitation de la centrale nucléaire de Beznau au-delà de 60 ans. Notre assemblée générale, avec un résumé de la conférence de Rafael Mariano Grossi, et la lutte contre la pollution par les microplastiques dans l’Antarctique sont également des sujets traités.

La société de projet Norsk Kjernekraft et la ville de Lund, dans la province de Rogaland, dans le sud-ouest de la Norvège, ont signé une déclaration de coopération relative à la construction d’une centrale nucléaire dans la commune.

L’énergéticien public et exploitant nucléaire français Électricité de France (EDF) a décidé de revoir son projet SMR Nuward. Ainsi, la conception reposera exclusivement sur des technologies déjà existantes et éprouvées.

La Hongrie a approuvé le 14^e paquet de sanctions de l’UE à l’égard de la Russie, qui prévoit des restrictions concernant les fournitures de gaz naturel liquéfié. En contrepartie, elle a obtenu l’assurance que le projet de centrale nucléaire Paks-II, construite par le groupe étatique russe Rosatom, ne sera pas mis en péril par les mesures actuelles et futures. Cette information a été diffusée sur Szabad Európa Rádió, le service hongrois de Radio Liberty.

L’entreprise nucléaire française Framatome a obtenu un soutien financier de l’Union européenne pour développer un combustible souverain 100% européen destiné aux réacteurs nucléaires de type VVER exploités en Europe.