Trois retraits dans l'achèvement de Cernavoda

Les trois sociétés expliquent leur retrait par les incertitudes entourant le projet du fait de facteurs économiques et de l'évolution du marché, incertitudes liées en grande partie aux répercussions de la crise financière qui remettent les investissements nécessaires en question. Elles soulignent cependant que «cette décision ne se rapporte pas à la qualité technique du projet qui a récemment été reconnue par la Commission européenne. Elle n'affecte pas non plus la confiance envers le marché énergétique roumain.» Avec une participation totale de 24,5% à Cernavoda, les trois entreprises continueront selon leurs propres indications de s'investir à l'avenir dans le développement de nouvelles centrales nucléaires à l'étranger.

La compagnie roumaine SNN (Societatea Nationala Nuclearelectrica SA) avait signé le 20 novembre 2008 un accord d'investissement avec six partenaires européens en vue de créer une société de planification commune. L'accord visant à l'achèvement de Cernavoda 3 et 4 sur la base de la technologie canadienne Candu avait été signé non seulement par RWE, GDF Suez et Iberdrola, mais encore par l'Italien Enel, le groupe tchèque CEZ et l'entreprise roumaine Arcelor-Mittal. Les investisseurs avaient ensuite créé la société de projet SC EnergoNuclear SA avec la SNN. Le groupe CEZ s'était retiré du projet dès la fin de 2010 pour confirmer le 4 janvier de cette année qu'il avait cédé sa part de 9,15%, à sa valeur nominale, à Nuclearelectrica.