Sellafield mise sur la technologie 3D
Le complexe nucléaire britannique de Sellafield mise sur les imprimantes 3D. Avec des scanners 3D, il serait possible de produire des pièces difficiles et chères à produire de manière conventionnelle.
Sellafield Ltd. exploite sur le site du même nom, en Cumbrie occidentale, la plus grande et plus complexe installation nucléaire d’Europe. Beaucoup des installations sont uniques. Certaines d’entre elles sont déjà exploitées depuis bien plus longtemps qu’initialement prévu. Il n’est pas surprenant que nombre des éléments des installations soient des pièces uniques, très difficiles et chères à remplacer par des méthodes conventionnelles. Sellafield propose de nouvelles solutions et envisage concrètement la possibilité de fabriquer des pièces avec une technologie 3D moderne. Les experts veulent scanner les pièces existantes avec des scanners 3D numériques et les reproduire avec des imprimantes 3D. La technique de scan a déjà été employée avec succès dans la conception d’un nouveau couvercle pour un conteneur de transport, comme l’indique l’entreprise.
Les imprimantes 3D peuvent aussi bien travailler des matières plastiques que des céramiques et des métaux. Sellafield s’intéresse à la fabrication de pièces en métal. Un laser de haute intensité fond de la poudre de métal couche par couche jusqu’à obtenir la pièce entière.
Source
M.B./T.M. d’après un communiqué de presse de Sellafield du 12 mai 2014