Scission de l’Allemand E.On
L’électricien allemand E.On SE crée une nouvelle entreprise pour sa production conventionnelle d’électricité, y compris la désaffectation et le démantèlement de centrales nucléaires.
Johannes Teyssen, président du directoire d’E.On avait annoncé début décembre 2014 que l’entreprise se scinderait en deux entités, l’une dédiée aux énergies renouvelables, et l’autre au activités conventionnelles de production d’électricité.
Le futur E.On, avec siège à Essen, se concentrera à l’avenir sur les secteurs énergies renouvelables, réseaux de distribution et ventes. La nouvelle entreprise, axée sur la production conventionnelle d’électricité, le commerce de l’énergie ainsi que l’exploration et la production, commencera son activité début 2016 sous le nom d’Uniper. Uniper reprendra la centrale et les locaux actuels de l’entreprise dans le port de Düsseldorf.
Selon E.On, Uniper est l’abréviation de «Unique Performance», à savoir une puissance unique et une grande compétence. Le nouveau nom a été proposé par un collaborateur de longue date et s’est imposé parmi plus de 3000 idées à l’origine, indique E.On. Ce collaborateur travaille pour une filiale qui fera à l’avenir partie d’Uniper.
«Cette nouvelle composition nous permettra de répondre de manière optimale aux besoins des clients dans un monde de l’énergie qui change rapidement. Cela profitera directement à nos 32 millions de clients en Europe», déclare M. Teyssen, qui sera aussi président du directoire au sein du futur E.On.
Les actifs nucléaires d’Uniper
Les actifs nucléaires de la nouvelle entreprise comprennent la propriété des tranches nucléaires désaffectées Isar 1 et Unterweser. L’entreprise détient par ailleurs 100% de Grafenrheinfeld, 25% de Gundremmingen B et C, 83,3% de Grohnde, 80% de Brokdorf, 75% d’Isar-2 et 12,5% d’Emsland, qui doivent toutes être retirées du réseau au plus tard en 2022. Hors de l’Allemagne, Uniper détient en Suède 29,6% de Ringhals 1 à 4, 54,5% d’Oskarshamn 1 à 3 et 8,5% de Forsmark 1 à 3.
Source
M.A./T.M. d’après un communiqué de presse d’E.On du 27 avril 2015