Nouvelle étude américaine sur les risques du transport d'assemblages combustibles usés
Selon une nouvelle étude américaine, les risques liés au transport ferroviaire ou routier d'assemblages combustibles usés sont "très faibles" et les résultats antérieurs de recherches menées sur ce sujet "superconservatifs".
L'étude confirme également qu'en cas de transports sans perturbations, les doses d'irradiation pour la population sont plus faibles que ce que l'on supposait auparavant.
Les résultats de l'étude "Réexamen des estimations du risque des transports d'assemblages combustibles usés" ("Re-examination of spent fuel shipment risk estimates", NUREG/CR-6672, Vol. 1, SAND2000-0234"), étude commandée par l'autorité américaine de la sûreté nucléaire NRC, montrent que des études antérieures qui datent de jusqu'à 1977 "ont émis un nombre d'hypothèses très conservatives" sur les risques des transports de combustible usé. Selon le NEI, l'institut qui représente la branche de l'énergie nucléaire américaine, ces études conservatives avec des "scénarios catastrophes" ont à nouveau affaibli la confiance de l'opinion publique.
La nouvelle étude a été élaborée par les Sandia National Laboratories qui ont utilisé des données actualisées et des techniques d'analyse améliorées. Selon la NRC, il s'agissait de déterminer les risques possibles pour un spectre plus large d'itinéraires et de lieux de destination et d'aplanir le terrain en vue de l'augmentation des transports nucléaires attendue dans les trente prochaines années.
Source
H.K./C.P. d'après NucNet du 13 avril 2000