Nouvelle chaire de génie nucléaire à l’Université technique de Munich

En tant qu'entreprise dont le mix énergétique accorde un rôle déterminant à l'énergie nucléaire, E.ON Energie voit dans le soutien de la recherche et de l'enseignement une responsabilité toute particulière vis-à-vis de la société, a souligné Walter Hohlefelder. Indépendamment des décisions politiques, il s'agit de maintenir la sûreté des installations nucléaires à un niveau élevé et de ne pas perdre le lien avec l'état international de la science et de la technique. «Le besoin de relève ne baissera pas en Allemagne dans les prochaines décennies. Du personnel qualifié est absolument indispensable non seulement pour l'exploitation des centrales nucléaires, mais aussi pour les phases de la désaffectation et du démantèlement», a poursuivi Walter Hohlefelder.

De l'Institut Paul-Scherrer à l'Université technique de Munich

Pour occuper la nouvelle chaire d'enseignement de la fondation E.ON à partir du 1^er avril 2007, il a été possible de s'assurer le concours de Rafael Macián-Juan, qui passe ainsi de l'Institut Paul-Scherrer à l'Université technique de Munich. Rafael Macián-Juan est expert dans les domaines de la neutronique/thermohydraulique et de l'analyse de sûreté des centrales nucléaires. Le nouvel enseignement regroupera toujours les disciplines suivantes: physique des réacteurs, réglage du réacteur, sûreté des réacteurs et technique des systèmes.

Nouvelles études de master en génie nucléaire

Le cursus de master de trois semestres qui pourra être suivi à la nouvelle chaire de génie nucléaire formera des ingénieurs qui désirent se spécialiser dans la sûreté des réacteurs et l'exploitation des installations. Selon le Prof. Herrmann, les spécialistes si ardemment recherchés sont formés à Garching et à Paris et reçoivent un double diplôme une fois leur formation achevée.

Début décembre 2006, les entreprises RWE Power AG et ThyssenKrupp Steel AG avaient annoncé qu'elles participeraient à raison d'un total de 3,5 millions d'euros (5,6 millions de francs) pendant cinq ans aux coûts de l'équipement initial et de l'infrastructure de recherche de quatre chaires de professeur à l'Université technique de Rhénanie-Westphalie (RWTH) et au Centre de recherche de Jülich.