Le Kenya prévoit d’entrer dans le nucléaire
La part du nucléaire représentera 20% de la consommation d’énergie au Kenya à l’horizon 2031.
Joseph Njoroge, premier secrétaire du ministère de l’Energie, a déclaré mi-avril 2015 que le Kenya espère mettre en service la première centrale nucléaire du pays entre 2022 et 2027. Le potentiel de la géothermie et de l’hydraulique seront bientôt épuisés, de sorte qu’il ne reste plus d’autre choix que l’entrée dans le nucléaire, poursuit M. Njoroge. Le gouvernement investit 300 millions de shillings kényans (CHF 3 mio.) par an dans la formation de spécialistes. Le nucléaire représentera un cinquième de la consommation d’énergie d’ici à 2031.
Des experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) mèneront en août 2015 une mission Inir (Integrated Nuclear Infrastructure Review) pour la première fois au Kenya.
Seul un cinquième de la population a accès à l’électricité au Kenya. Selon l’Energy Information Administration (EIA) américaine, la production nette d’électricité s’est élevée à 7,6 GWh en 2011. 68% de ce total a été produit avec des énergies renouvelables (hydraulique, géothermie, biomasse et éolien) et 32% avec des énergies fossiles.
Source
M.A./T.M. d’après l’AIEA, Statement at Nuclear Africa 2015 Conference, le 18 mars 2015, l’EIA Country Analysis, mise à jour en avril 2014, et NucNet, les 20 avril 2015 et 2 octobre 2014