Le Ghana se prépare à exploiter sa propre centrale nucléaire

Le Ghana souhaite mettre en exploitation sa propre centrale nucléaire d'ici à 2020. Les représentants du ministère national de l'Energie ont entamé à cette fin des pourparlers avec des experts nucléaires russes. L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) accorde son soutien au projet.

10 janv. 2012

Benjamin Nyarko, sous-directeur de la GAEC (Ghana Atomic Energy Commission) indique que plusieurs groupes de travail ont été créés pour ce projet en avril 2011. La même année, une équipe s'est rendue en Russie sous la conduite du ministre ghanéen de l'Energie pour y entamer des pourparlers. Le Ghana a commencé à envisager un recours au nucléaire lors de la crise énergétique qui l'a frappé en 2006/2007. La GAEC avait entrepris de premières démarches concrètes dès 2004, lorsqu'elle avait sollicité le soutien de l'AIEA pour son projet de centrale.

Le Ghana est membre depuis 2007 de l'IFNEC (International Framework for Nuclear Energy Cooperation qui a pris la relève du GNEP). Le pays exploite depuis 1995 le réacteur GHARR-1 (Ghana Research Reactor-1) d'une puissance thermique de 30 kW, construit et développé par le China Institute of Atomic Energy de Pékin.

Source

M.B./P.V. d'après un communiqué de presse du ministère de l'Energie du Ghana du 1[sup]er[/sup] décembre 2011

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