Le consortium Framatome-Siemens fournira les systèmes de contrôle de processus automatisés pour les tranches Paks 5 et 6
Rusatom Automated Control Systems JSC (RASU JSC), filiale de l’entreprise publique russe Rosatom, et le consortium franco-allemand Framatome-Siemens ont signé un accord en vue de la fabrication, de la livraison et de la mise en service de systèmes de contrôle-commande pour les réacteurs 5 et 6 de la centrale nucléaire hongroise de Paks.
Le document a été signé par le CEO de RASU JSC Andrei Butko, le Managing Director de Framatome GmbH, Carsten Haferkamp, le Vice President Sales Nuclear I&C de Siemens AG, Jens König, et le Commercial Sales Director Nuclear I&C de Siemens AG, Jens Bostelmann. Selon les termes de l’accord, le consortium Framatome-Siemens fabriquera et livrera le matériel pour les systèmes de contrôle de processus automatisés, et procèdera à leur certification et à leurs qualifications, parmi lesquelles la conformité aux exigences de sécurité des informations.
De son côté, RASU JSC sera responsable de la gestion technique et de l’intégration des travaux à tous les stades du projet, y compris de la supervision du matériel et des systèmes de contrôle de processus. «Notre collaboration avec Framatome et Siemens dans le domaine des systèmes de contrôle industriels vise à répondre aux exigences élevées des clients européens. Nous apprécions au plus haut point le niveau de confiance entre nos entreprises et nous ne doutons pas que notre coopération continuera de se développer», a déclaré Andrei Butko.
Le site de Paks se trouve à environ 100 km au sud de Budapest. Il comprend actuellement quatre tranches nucléaires du type russe VVER-440 en exploitation. Ces installations ont été connectées au réseau entre 1983 et 1987. Les quatre réacteurs fournissent plus de la moitié de l’électricité produite en Hongrie. Un accord signé début 2014 prévoit la construction sur ce site de deux tranches russes d’une puissance de 1200 MW chacune afin de remplacer les quatre installations actuelles, plus petites. Pour financer le projet, la Russie a accordé un prêt à taux variable qui pourra atteindre 10 milliards d’euros (CHF 10,7 mia.), ce qui correspond à 80% du financement total. La Hongrie devra s’acquitter des 20% restants.
Source
M.B./C.B. d’après un communiqué de presse commun de Rosatom et de Framatome du 23 octobre 2019