Le Cern étend sa collaboration au Moyen-Orient

Le Cern et le Conseil national pour la recherche scientifique – Liban (CNRS-L) ont signé un accord de coopération international le 3 décembre 2015 à la Lebanon University de Beyrouth. Les partenaires ouvrent ainsi la voie à de futures coopérations avec les universités libanaises. D’après des indications du Cern, des chercheurs libanais ont manifesté leur intérêt pour participer au programme sur les ions lourds ainsi qu’aux travaux d’optimisation dans le cadre de l’expérience CMS.

Le 18 décembre 2015, le Cern a conclu un autre accord de collaboration, avec la Palestine. Celui-ci permet au centre de recherche de renforcer ses liens avec les universités palestiniennes. Il permet également aux chercheurs palestiniens de prendre part à l’expérience Atlas. D’après le Cern, la collaboration avec la Palestine s’était jusqu’à présent limitée à la participation de quelques personnes aux programmes du Cern.

Les relations du Cern avec le Moyen-Orient

Le Cern est déjà en relation avec d’autres pays du Moyen-Orient. «Ces deux accords complètent ceux signés avec l’Arabie saoudite, l’Iran, les Emirats arabes unis et la Jordanie», a déclaré Patrick Fassnacht, conseiller du Cern auprès de la Directrice générale pour la région. L’Organisation possède par ailleurs des relations déjà bien établies avec Oman et le Qatar. L’Israël est quant à lui membre du Cern depuis 2014.

Participation dans Sesame

Le Cern joue un rôle également important dans la première organisation intergouvernementale de recherche de la région, Sesame (Synchrotron-light for Experimental Science and Applications in the Middle East), une source de lumière de troisième génération. L’installation est construite à Allan, à 30 km au nord-ouest d’Amman, et devrait être mise en service en 2016. Le Cern coordonne la production de chacun des composants de l’installation.