L’alliance industrielle européenne pour les SMR sélectionne les premiers projets
Dans le cadre de l’alliance industrielle européenne pour les petits réacteurs modulaires (SMR), la Commission européenne a sélectionné, lors de la première phase de candidature, neuf projets de SMR qui donneront lieu à la création de groupes de travail.
L’alliance industrielle européenne pour les SMR, une plateforme publique-privée créée par la Commission européenne en février 2024, a pour objectif d’accélérer le développement, la démonstration et le déploiement de projets SMR en Europe d’ici le début des années 2030. Dans le cadre du premier appel à manifestation d’intérêt à devenir membre, plus de 300 réponses de différents groupes intéressés ont été reçues. Parmi ces groupes figuraient des développeurs de SMR, des énergéticiens, de gros consommateurs d’énergie, des fournisseurs, des instituts de recherche, des établissements financiers et des organisations de la société civile. Les membres de l’alliance et leur conseil d’administration ont été officiellement confirmés à l’occasion de la première assemblée générale, fin mai 2024.
En juin dernier, un appel avait été lancé afin d’identifier des projets de SMR susceptibles d’être intégrés aux groupes de travail de l’alliance. Au total, 22 propositions ont été reçues et évaluées.
Les premiers projets SMR ont été sélectionnés à l’issue de la seconde séance du conseil d’administration, le 7 octobre 2024.
Neuf projets SMR
Les neuf projets sélectionnés lors de cette phase sont les suivants:
- le projet EU-SMR-LFR (Ansaldo Nucleare, SCK-CEN, ENEA, Romanian Institute for Nuclear Research-RATEN)
- le projet CityHeat (Calogena, Steady Energy)
- le projet Quantum (Last Energy)
- le projet European LFR AS Project (Newcleo)
- le projet Nuward (EDF)
- le projet European BWRX-300 SMR (OSGE)
- le projet Rolls-Royce SMR (Rolls-Royce SMR Ltd.)
- le projet NuScale Voygr SMR (RoPower Nuclear S.A.)
- le projet Thorizon One (Thorizon)
Cette sélection ne signifie pas que les projets concernés seront financés directement par l’alliance. Mais elle rend possible une collaboration entre des développeurs de SMR, des autorités de régulation et des entreprises de la chaîne d’approvisionnement.
L’alliance a précisé que les projets n’ayant pas été sélectionnés lors de cette phrase pourront à nouveau déposer une candidature plus aboutie au second trimestre 2025.
Source
M.A./C.B. d’après un document de la Commission européenne du 11 octobre 2024