La mission Inir au Kenya est terminée

A la demande du gouvernement kényan, une équipe d’experts de l’AIEA a effectué une mission Inir destinée à contrôler l’état de l’infrastructure nationale en vue de l’entrée du pays dans l’énergie nucléaire.

L’équipe Inir a ainsi constaté que le Kenya avait réalisé des avancées significatives en vue des prises de décision relatives à l’entrée du pays dans le nucléaire. «Le Kenya a su adapter son infrastructure de sorte que le pays, s’il le souhaite, pourra mener un programme national nucléaire», a déclaré le responsable de la mission, José Bastos. Les experts internationaux de l’AIEA ont également formulé des recommandations en vue d’améliorations ultérieures. Ainsi, des objectifs et exigences qui serviront de lignes directrices pour le futur programme nucléaire devront être définis, de même que des conditions-cadres légales et règlementaires.

Le Kenya est la neuvième plus importante économie d’Afrique. Le pays compte 44 millions d’habitants. Le ministre kényan de l’Energie et du Pétrole avait proposé d’entrer dans le nucléaire dans le cadre de la production d’électricité afin de couvrir le besoin croissant de la population. Il a donc créé le Kenya Nuclear Electricity Board (Kneb) dans le but de préparer et de mettre en œuvre le programme nucléaire en projet.

Ochilo Ayacko, CEO du Kneb, s’est montré satisfait des conclusions de l’AIEA: «Le Kenya s’est engagé à mettre en oeuvre un programme nucléaire dans le but de produire de l’électricité abordable, fiable, compétitive et sûre.» La mission Inir incite toutes les parties prenantes à passer à l’étape suivante.