La demande de permis de construire pour Sizewell a été remise

EDF Energy a demandé à l’IPC un Development Consent Order (DCO) pour la centrale nucléaire en projet Sizewell C, du type EPR. L’IPC a désormais 28 jours pour accepter ou refuser de prendre en compte la demande. Une acceptation signifierait le lancement de la procédure de consultation, qui consiste à donner à des personnes et organisations la possibilité d’examiner les documents remis, de manifester leur intérêt et de remettre leurs prises de position.

En cas d’autorisation, les deux tranches de 1600 MW permettront d’approvisionner environ 6 millions de foyers en une électricité pauvre en carbone, produite sur le sol britannique. Cela soutiendra le développement des énergies renouvelables et améliorera la sécurité d’approvisionnement nationale grâce à la réduction du besoin d’importation en énergie.

Au cours de la construction, quelque 25’000 possibilités d'emplois et 1000 postes d'apprentis seront créés. Lorsque Sizewell C sera en exploitation, la centrale emploiera 900 personnes hautement qualifiées. D'après EDF Energy, Sizewell C sera pour ainsi dire une réplique de Hinkley Point C, dans le Somerset, «qui représente des avantages économiques colossaux pour le sud-ouest de la Grande-Bretagne et augmente la capacité industrielle du Royaume-Uni». Le recours à une conception identique permettra de bénéficier de coûts de construction sensiblement moins élevés, mais aussi d’un risque réduit pour Sizewell C.

Humphrey Cadoux-Hudson, directeur de Sizewell C, a indiqué que Sizewell C permettra de relancer l'économie après la crise du Coronavirus. «Le projet permettra de créer des milliers d’emplois de qualité ainsi que des possibilités d’emploi sur le long terme pour les habitants de Suffolk, et de renforcer la chaîne d'approvisionnement nucléaire dans l’ensemble du pays. Par ailleurs, Sizewell C permettra d’éviter le rejet de 9 millions de tonnes de CO2 dans l'atmosphère chaque année. Le projet jouera un rôle clé dans la réduction des émissions tout en aidant la Grande-Bretagne à garder le contrôler sur son avenir pauvre en émissions».