La Commission de l'UE désire soutenir financièrement l'arrêt d'Ignalina et de Bohunice
Dans le cadre de la prospective financière pour la période de 2007 à 2013, la Commission européenne a présenté le 29 septembre 2004 les actes juridiques nécessaires pour prolonger après 2006 l'aide financière accordée par l'Union européenne en vue de la mise à l'arrêt définitif de quatre centrales nucléaires en Lituanie et en Slovaquie, deux nouveaux pays membres de l'Europe.
La déconstruction d'installations nucléaires engendre des coûts considérables qui se répartissent sur une période très longue. La Commission invite maintenant le Conseil à remplir les obligations contractées par l'UE et à approuver une contribution communautaire d'un total de 1,052 milliard d'euros pour la période de 2007 à 2013.
Selon les obligations contractées à la date de l'adhésion à l'UE, la Lituanie doit arrêter la tranche 1 de la centrale nucléaire d'Ignalina avant 2005, et la tranche 2 jusqu'au 31 décembre 2009 au plus tard. La Slovaquie doit arrêter la tranche 1 de Bohunice jusqu'au 31 décembre 2006, et la tranche 2 jusqu'au 31 décembre 2008. L'UE s'est engagée pour sa part à fournir une contribution financière aux mesures de démantèlement des installations. Ces promesses ont déjà été partiellement remplies pour la période de 2004 à 2006. En conformité avec l'acte d'adhésion, il s'agit maintenant de créer les instruments juridiques nécessaires qui permettront à l'UE de continuer à respecter ses engagements dans le cadre de la prochaine perspective financière pour la période de 2007 à 2013.
Compte tenu des coûts annoncés et des possibilités des deux Etats, la Commission évalue le montant que devra allouer la Communauté pour la période de 2007 à 2013 à 815 millions d'euros pour la Lituanie, et à 237 millions d'euros pour la Slovaquie. Les mesures financées dans le cadre de ce soutien devront naturellement servir à la déconstruction des installations nucléaires. Il est prévu toutefois de ne pas se limiter aux aspects techniques, mais aussi à d'autres domaines tels que la sécurité d'approvisionnement en énergie et les aspects sociaux (par exemple l'emploi du personnel des centrales).
Source
D.S./C.P. d'après un communiqué de l'UE du 29 septembre 2004