Italie: partenariat entre E.ON et GDF SUEZ

La coopération entre E.ON et GDF SUEZ sera axée sur le marché actuel et futur du nucléaire en Italie et montre la détermination des deux entreprises à participer activement au renouveau de cette énergie dans le pays, soulignent les deux entreprises. Comme dans d’autres projets nucléaires, elles sont favorables à une étroite coopération avec les fournisseurs locaux et les gros consommateurs du pays.

E.ON et GDF SUEZ entendent examiner tous les aspects essentiels relatifs à un nouvel investissement dans une centrale nucléaire, en particulier la technologie, la localisation et le partenariat industriel. Les deux entreprises engageront un dialogue avec les pouvoirs publics nationaux et locaux sur les mécanismes permettant de promouvoir un environnement réglementaire stable, clair et prévisible. Elles disposent chacune d’une longue expérience dans l’exploitation des installations et des ressources nucléaires, dont le nouveau projet en Italie pourra bénéficier.

Selon Stéphane Brimont, président et CEO de GDF SUEZ Energie Europe, «le protocole d’accord conclu entre E.ON et GDF SUEZ est une première étape dans notre coopération afin de contribuer de façon substantielle et déterminante à la réintroduction de l’énergie nucléaire en Italie. Pour avancer, nous avons besoin d’un cadre réglementaire élaboré, d’un partenariat industriel solide ouvert à des partenaires italiens et européens, et d’un cadre concurrentiel permettant d’acquérir des sites nucléaires appropriés».

L’Italie à la veille d’un retour au nucléaire

Le Parlement italien a approuvé en été 2009 une série de lois annulant la décision de sortie du nucléaire prise par le pays il y a vingt ans. L’électricien italien Enel S.p.A. et le groupe français Electricité de France SA (EDF) ont peu après créé une coentreprise pour évaluer la possibilité de construire des réacteurs européens à eau sous pression (EPR) en Italie.