Grande-Bretagne: cinq années supplémentaires pour Sellafield

NMP – une coentreprise composée d’Amec plc, de Groupe Areva SA et de la division Washington d’URS Corporation – a reçu pour la première fois le 24 novembre 2008 le feu vert pour reprendre la gestion et l’exploitation du complexe nucléaire de Sellafield. Le contrat, prévu à l’origine pour une durée de cinq ans, comprenait déjà l’option d’une prolongation jusqu’à un maximum de 17 ans, et échoit pour la première fois en mars 2014. Lors de l’annonce du renouvellement du contrat, la NDA ne s’est pas exprimée sur les aspects financiers. Les dépenses annuelles pour l’ensemble du complexe nucléaire sont toutefois estimées à 1,8 milliards de livres sterling (CHF 2,6 mia.). John Clark, CEO de la NDA, remarque dans un communiqué de presse que Sellafield est de loin le site le plus complexe et présentant le plus de défis dans l’ensemble du portfolio de la NDA. Il demande à NMP de nouvelles augmentations d’efficacité et des améliorations significatives au cours des cinq prochaines années.

Le contrat prolongé comprend la responsabilité de la gestion et de l’exploitation des installations de retraitement de combustible en provenance de réacteurs refroidis au gaz (GCR) et de réacteurs à eau légère (Thorp), des dépôts de déchets radioactifs sur le site de Sellafield, des anciennes centrales nucléaires Calder Hall et Windscale (toutes deux GCR), ainsi que du site nucléaire de Capenhurst et du centre de design d’ingénierie de Risley, dans le comté de Cheshire.