G20: pour une culture de la sûreté dans le nucléaire

Il est dit dans la déclaration commune adoptée à Saint-Pétersbourg que «les pays du G20, qu’il s’agisse de producteurs d’énergie nucléaire établis ou à venir, doivent viser au plus haut niveau de sûreté nucléaire possible».

Concernant le recours au nucléaire civil dans le mix énergétique d’un pays, les pays du G20 ont déclaré: «De nombreux pays tentent d’améliorer le mix énergétique et l’utilisation de l’énergie, notamment en promouvant les énergies renouvelables ou le nucléaire. Le nucléaire est une option faiblement carbonée qui demande beaucoup de capitaux et entraîne une responsabilité pour la sûreté nucléaire ainsi que des mesures de garantie et de non-prolifération.»

Les chefs de gouvernement du G20 veulent en outre encourager une collaboration multilatérale pour obtenir une réglementation au niveau mondial en matière de responsabilité civile dans le nucléaire, comme le recommande le plan d’action de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Tous les pays membres de l’AIEA ont approuvé en septembre 2011 le plan d’action pour l’amélioration de la sûreté des centrales nucléaires, élaboré suite aux enseignements tirés de l’accident de réacteur à Fukushima-Daiichi.

Le 1er décembre 2012, la Russie a repris pour un an la présidence du G20, le groupe des 20 premières nations du monde en termes économiques.