Etats-Unis: l’énergie nucléaire, la clé pour limiter les émissions de CO₂

A la demande du NEI, Bisconti Research Inc. et Quest Global Research ont effectué un sondage par téléphone du 18 septembre au 4 octobre 2014.La marge d’erreur se situe d’après le NEI à ±3%.

D’après le sondage, 82% des personnes interrogées sont d’avis que les avantages des énergies pauvres en émissions de carbone, telles que les énergies nucléaire, hydraulique et renouvelables, doivent être exploités pour produire de l’électricité puisqu’elles permettent simultanément de limiter les émissions de gaz à effet de serre.

Parmi une liste de ces énergies, 33% des sondés ont désigné l’énergie nucléaire comme la source qui permet de produire actuellement le plus d’électricité aux Etats-Unis, suivie de l’hydraulique (30%), de l’énergie solaire (15%), de l’énergie éolienne (9%) et de la géothermie (5%). «Les Américains considèrent l’énergie nucléaire comme la principale source d’énergie pauvre en CO2 car ils savent que l’énergie nucléaire est une énergie propre qui restera importante à l’avenir également», explique Ann Bisconti, présidente de Bisconti Research. Cela corrobore également la réponse à une autre question: 73% des personnes interrogées ont associé énergie nucléaire et pureté de l’air. Une majorité de 75% estime que l’énergie nucléaire jouera un rôle très important ou plutôt important pour couvrir le besoin en électricité du futur.

Le soutien public pour l’énergie nucléaire reste élevé. Ainsi, 65% des sondés voient dans l’énergie nucléaire la possibilité de mettre de l’électricité à la disposition du pays, tandis que 33% s’opposent à cette stratégie. 70% considèrent les centrales nucléaires américaines comme sûres et 61% pensent que davantage de centrales doivent être construites. 83% des personnes interrogées sont d’avis que le gouvernement devrait construire un dépôt central destiné aux assemblages combustibles usés.

Quatre mois avant la réalisation du sondage, la US Environmental Protection Agency a proposé une directive de limitation des émissions de carbone. Le délai de la consultation court jusqu’au 1er décembre 2014.