Douze pays de l’UE confirment leur soutien au nucléaire
Douze pays de l’UE ont confirmé dans une déclaration commune qu’ils étaient convaincus de la contribution pouvant être apportée par le nucléaire au futur mix énergétique européen pauvre en carbone.
Le 12 mars 2013, la Bulgarie, l’Espagne, la Finlande, la France, la Grande-Bretagne, la Hongrie, la Lituanie, les Pays-Bas, la Pologne, la République tchèque, la Roumanie et la Slovaquie ont confirmé à Londres, dans une déclaration commune, qu’ils étaient convaincus du rôle de l’énergie nucléaire dans le futur mix énergétique européen pauvre en carbone. Les pays souhaitent resserrer leurs liens de collaboration dans le domaine de la sûreté nucléaire en Europe et confirment leur engagement visant à maintenir et à promouvoir l’amélioration constante de la sûreté et de sa réglementation.
Les Etats s’accordent pour dire que les pays membres de l’UE restent libres de déterminer leur mix énergétique, tout en faisant progresser la réalisation de leurs objectifs de décarbonisation grâce à une palette aussi complète que possible de technologies pauvres en carbone. Celles-ci comprennent aussi bien, les énergies renouvelables, le captage et stockage de CO2 (CCS) et l’énergie nucléaire.
Les pays signataires ont insisté sur le rôle important du nucléaire au sein de l’UE; cette énergie peut garantir la sécurité de l’approvisionnement et réduire les émissions de dioxyde de carbone. Le nucléaire présente par ailleurs des avantages économiques et peut fournir du courant au consommateur à un prix favorable. Les pays européens, projetant la construction de nouvelles centrales, ont souligné qu’il fallait créer un climat d’investissement qui tienne compte des projets à long terme de l’UE en matière d’infrastructures nucléaires. La prochaine rencontre aura lieu en République tchèque en 2014.
Participation de la Grande-Bretagne au RJH
Lors de la rencontre de Londres, le Département britannique de l’Energie et du Changement climatique (DECC) a déclaré que la Grande-Bretagne et la France se proposaient de collaborer plus étroitement dans le domaine de la recherche et du développement. Pour confirmer son engagement, la Grande-Bretagne a annoncé une contribution de 12,5 millions de livres britanniques (CHF 17,9 mio.) au réacteur international à haut flux Jules Horowitz (RJH), dans le centre de recherche français à Cadarache. La mise en service du RJH est prévue en 2014.
Source
M.A./P.V. d’après une déclaration ministérielle commune sur le nucléaire en Europe et le DECC du 12 mars 201