Dix ans après Fukushima: aucune augmentation des taux de cancer en raison du rayonnement n’est attendue

Le nouveau rapport de l’Unscear 2020, intitulé «Levels and effects of radiation exposure due to the accident at the Fukushima Daiichi Nuclear Power Station: Implications of information published since the UNSCEAR 2013 Report», reprend les informations scientifiques qui étaient disponibles fin 2019. Ces données portent sur l’ampleur et les impacts du rayonnement consécutif à l’accident de réacteur de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Le rapport 2020 de l’Unscear confirme les principales informations et conclusions disponibles. «Depuis le rapport de l’Unscear de 2013, aucun effet néfaste pour la santé des habitants de Fukushima pouvant être directement attribués imputable au rayonnement consécutif à l’accident n’a été documenté», a déclaré Gillian Hirth, présidente de l’Unscear.

Au cours des dix dernières années, de nombreuses nouvelles informations relatives aux estimations concernant le rayonnement ont été mises à disposition. Elles ont permis à l’Unscear de procéder à une évaluation plus robuste et améliorée des valeurs et des conséquences du rayonnement en raison de l’exposition consécutive à l’accident. Par ailleurs, le Comité des Nations Unies estime qu’aucune conséquence ultérieure pour la santé, en lien direct avec l’exposition au rayonnement, n’est à craindre.

L’augmentation des cas de cancer de la thyroïde chez les enfants exposés est très probablement due à une surveillance renforcée de la maladie. Celle-ci aurait en effet permis d’identifier une «prévalence» d’anomalies qui seraient passées inaperçues. Concernant les collaborateurs de la centrale, l’Unscear a également conclu qu’il était peu probable qu’une augmentation de l’incidence du cancer soit identifiée.