Des mesures de rayonnement élevées à Fukushima-Daiichi

Dans un avis publié le 1^er septembre 2013, la Tepco informe l’autorité de régulation nucléaire japonaise (NRA) que le rayonnement élevé a été relevé à l’endroit où des mesures avaient déjà été effectuées le 19 août 2013. A l’époque, de l’eau avait été retrouvée à l’intérieur et à l’extérieur d’une fosse qui entoure le réservoir d’eau, et la NRA avait mesuré un débit de dose ambiant local de 100 millisievert par heure (mSv/h). Dans son nouvel avis, la Tepco a confirmé l’enregistrement d’une valeur record de 1800 mSv/h, tout en soulignant que la mesure prise à 5 cm au-dessus du sol se composait essentiellement de rayonnement bêta, la part de rayonnement gamma représentant seulement 1 mSv/h. La portée du rayonnement était courte, le débit de dose ambiant n’atteignait «plus que 15 mSv/h» à 50 cm du sol. La Tepco a également indiqué qu’étant donné qu’il s’agissait d’un débit de dose équivalente ambiante, celui-ci ne pouvait être converti per se en une dose corporelle associée aux conséquences létales correspondantes.

Dans un autre avis, la Tepco a confirmé que les mesures de l’eau qui s’était écoulée du réservoir au même endroit présentaient une activité tritium de 300 millions de Bq/l. Cependant, le niveau de l’eau à l’intérieur du réservoir concerné est resté inchangé, ce qui exclut toute nouvelle fuite. La Tepco n’a pas encore identifié les causes de ces valeurs élevées.

Le 21 août 2013, la NRA avait classé une fuite d’un réservoir présent sur le site de la centrale accidentée de Fukushima-Daiichi en tant qu’incident Ines 3, «Incident grave» sur l’échelle internationale des évènements nucléaires (Ines). L’agence de presse internationale du nucléaire NucNet a indiqué par la suite que la NRA avait relevé le classement après avoir reçu de nouvelles informations de la part de la Tepco.