De l’uranium hautement enrichi portugais retourne aux Etats-Unis
En coopération avec l’Instituto Tecnológico e Nuclear de Sacavem (Portugal) et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), la National Nuclear Security Administration (NNSA) américaine, du Département de l’énergie (DOE), a converti le réacteur de recherche portugais de 1 MW sur un fonctionnement avec de l’uranium faiblement enrichi au lieu d’un fonctionnement avec de l’uranium hautement enrichi.
La transformation s'est effectuée dans le cadre du programme accéléré prévu par la déclaration commune américano-russe sur la sécurité nucléaire signée en 2005 à Bratislava. La NNSA finance de tels projets en accord avec l'Initiative mondiale de réduction des menaces nucléaires (Global Threat Reduction Initiative, GTRI) que le Président Georg W. Bush et le Président russe Vladimir Poutine ont lancée officiellement en 2004. La NNSA a l'intention de convertir 77 réacteurs de recherche sur du combustible à uranium opérationnel avec un taux d'enrichissement inférieur à 20%, combustible considéré pour cette raison comme résistant à la prolifération. Ce projet devrait être mis en œuvre d'ici 2018.
Le réacteur tchèque VR-1 Vrabec («Moineau»), le premier réacteur de recherche dans le monde livré par la Russie, a été converti en novembre 2005 sur un fonctionnement avec de l'uranium légèrement enrichi.
Source
M.A./C.P. d’après les communiqués de presse de la NNSA des 17 et 24 septembre 2007