Belgique: feuille de route pour la sortie du nucléaire

En ce qui concerne le nucléaire, Wathelet a déclaré à L'Echo qu'il travaillait sur une feuille de route qui conforterait la décision politique de fermer trois des sept réacteurs nucléaires du pays en 2015. «Nous allons en sortir et dire comment nous comptons remplacer les trois centrales et leurs 1800 MW. Il n'est plus question aujourd'hui de se limiter à des intentions.» Il a ajouté que des réponses devaient être données pour assurer la sécurité d'approvisionnement du pays en électricité tout en préparant la sortie du nucléaire en 2015, et qu'il fallait également s'atteler à la question du prix de l'énergie.

Questionné sur la possibilité de collaborer avec l'ensemble des acteurs, Wathelet a reconnu que les relations étaient tendues entre les producteurs, l'administration, les politiques, les investisseurs et les régulateurs. Selon lui, le problème réside dans le fait que toute décision est susceptible de recours et que cela bloque forcément les dossiers. Il faut absolument donner un cadre plus clair. Un investisseur ne devrait pas se retrouver en Belgique avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. «C'est aujourd'hui à nous de créer ce climat de confiance».

Wathelet a par ailleurs confirmé que la taxe nucléaire de 550 millions d'euros (CHF 670 mio.) serait prélevée non seulement en 2012 mais aussi en 2013, et qu'elle serait du même ordre. Selon L'Echo, le nouveau Secrétaire d'Etat dispose de six mois pour concrétiser ses projets.