Allemagne: le programme en dix points du BMU
Le 16 août 2012, Peter Altmaier (CDU), ministre allemand de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté des réacteurs, a publié son programme environnemental en dix points. Il y décrit les priorités de son mandat jusqu’aux élections au Bundestag, à l’automne 2013.
Le programme en faveur d’une «politique énergétique et environnementale placée sous le signe de l’ambition et du discernement» du ministère fédéral de l’Environnement, de la Protection de la nature et de la Sûreté des réacteurs (BMU) doit premièrement permettre de réaliser efficacement le tournant énergétique en tant qu’élément central d’une politique environnementale et économique moderne. Deuxièmement, il doit relancer la protection climatique. Troisièmement, M. Altmaier souhaite régler la question de la gestion des déchets radioactifs de manière consensuelle. Quatrièmement, il prévoit d’améliorer la protection de la nature et des eaux, et cinquièmement, de renforcer «la valorisation des matériaux et leur réutilisation» afin qu’ils deviennent des éléments clés en matière de recyclage et d’efficacité des ressources. Sixièmement, il souhaite améliorer la protection contre les champs électromagnétiques; septièmement, il veut organiser le discours concernant les gisements de gaz non conventionnels (Fracking) «de manière responsable». Enfin, les trois derniers points du programme sont consacrés à la participation citoyenne et à la transparence en tant que condition d’une politique environnementale réussie, aux enseignements à tirer de «Rio» en proposant de nouvelles directions en matière de politique environnementale européenne et internationale, et pour finir au développement à moyen terme d’un système cohérent et complet d’objectifs environnementaux à travers la «Perspective 2030».
M. Altmaier a rappelé lors d’une conférence de presse que le tournant énergétique était irrévocable. Il l’a qualifié comme étant le plus gros défi en matière de politique économique depuis la reconstruction du pays, et même comme le plus gros défi jamais relevé en matière de politique environnementale.
Source
M.A./C.B. d’après un communiqué de presse du BMU du 16 août 2012