AIEA: nouveaux moyens financiers pour une banque internationale de combustible nucléaire
Les Emirats arabes unis se sont engagés à verser un montant de 10 millions de dollars (10,9 millions de francs suisses) pour la création d’une banque internationale du combustible avec de l’uranium faiblement enrichi. La Norvège a promis 5 millions de dollars en février 2008.
L'objectif de la banque de combustible nucléaire est de constituer un dépôt central d'uranium faiblement enrichi qui serait géré par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). Les stocks d'uranium permettraient à l'AIEA d'aider si nécessaire les pays disposant d'un programme nucléaire civil qui ont renoncé expressément à des capacités nationales d'enrichissement d'uranium et respectent le traité sur la non-prolifération dans le cas où les livraisons d'uranium enrichi seraient interrompues. La banque du combustible garantirait ainsi un approvisionnement en combustible nucléaire non discriminatoire et sans tonalité politique au niveau mondial.
Warren Buffet, investisseur et conseiller de la fondation privée Nuclear Threat Initiative, avait promis en automne 2006 un versement de 50 millions de dollars pour la création de la banque pour autant que les Etats membres de l'AIEA s'acquittent de 100 autres millions de dollars d'ici septembre 2008. A la demande de l'AIEA, ce délai a été prolongé d'un an, soit jusqu'en septembre 2009.
Avec les apports des Emirats arabes unis et de la Norvège, il manque encore à la banque du combustible 35 millions de dollars pour remplir les exigences de Warren Buffett, les Etats-Unis ayant assuré fin janvier 2008 qu'ils verseraient 50 millions de dollars.
Source
M.A./C.P. d’après un communiqué de presse de l’AIEA du 7 août 2008