Afrique du Sud: examens en vue de l’exploitation à long terme de Koeberg
Une équipe d’experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a étudié la sécurité des tranches nucléaires Koeberg 1 et 2 en vue de leur exploitation à long terme.
Koeberg 1 et 2 sont les seuls réacteurs d’Afrique du Sud. Ils ont été mis en service commercial au milieu des années 1980. L’exploitante, Eskom Holdings SOC Ltd., prévoit de prolonger le fonctionnement de ces deux réacteurs à eau sous pression de 40 à 60 ans. Dans cette perspective, ceux-ci sont actuellement soumis à un examen période de la sûreté.
Parallèlement, une équipe de l’AIEA, composée de douze experts, a effectué une mission SALTO préparatoire du 3 au 11 septembre afin d'étudier la sûreté des tranches Koeberg 1 et 2 en vue de leur exploitation à long terme (Safety Aspects of Long-term Operation). Les experts ont identifié une série de bonnes pratiques, par exemple la mise en œuvre d’un programme de chimie de l’eau, qui soutient la gestion du vieillissement en vue de l’exploitation à long terme conformément aux standards de sécurité de l’AIEA, ainsi qu’un programme de surveillance de la fragilisation de la cuve de pression. Les experts de l’AIEA ont aussi indiqué à Eskom comment améliorer les travaux préparatoires en vue de l’exploitation à long terme. Cela concerne entre autres la mise à disposition des ressources requises pour la mise en œuvre de la gestion du vieillissement, les intervenants ainsi que les procédures, la surveillance de la corrosion du confinement en acier et le développement et la réalisation d’un programme de gestion des connaissances.
Pour Riedewaan Bakardien, Chief Nuclear Officer d’Eskom, l’exploitation à long terme de Koeberg jusqu’au milieu des années 2040 constitue un pilier important de la stratégie énergétique de l’entreprise. «Les résultats de cette mission nous aideront à achever les travaux lancés en vue d'une exploitation à long terme qui soit sûre et en conformité avec les normes de sécurité de l’AIEA», a déclaré M. Bakardien.
Suite à la mission SALTO préparatoire, l’équipe de l’AIEA a remis un projet de rapport sur lequel peuvent désormais prendre position la direction de la centrale ainsi que l'autorité de sûreté nucléaire du pays (NNR). L’AIEA a fait savoir que le rapport final sera remis à la direction de la centrale, à la NNR et au gouvernement dans trois mois. La direction prévoit de soumettre Koeberg à une mission SALTO en septembre 2021.
Source
M.B./C.B. d’après un communiqué de presse de l’AIEA du 16 septembre 2019
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