Achèvement de l’enquête sur Brunsbüttel

Le 14 décembre 2001, une fuite se produisait dans la tuyauterie d’aspersion du couvercle du réacteur de la centrale nucléaire allemande de Brunsbüttel, de l’entreprise d’électricité HEW (Hamburgische Eletricitäts-Werke).

6 juin 2002

Selon HEW, cette tuyauterie ne présente pas d'importance pour la sûreté et elle n'est utilisée que pour la mise à l'arrêt de la centrale. Lors de l'incident, la fuite a pu être isolée après quatre minutes déjà. Aucune matière radioactive n'a été rejetée dans l'environnement, et le personnel n'a pas été mis en danger. L'exploitant de la centrale, la KKB GmbH, a annoncé l'événement à l'autorité de surveillance conformément aux procédures.
La rupture de la conduite a été provoquée par une réaction de gaz de radiolyse (hydrogène et oxygène) qui s'était accumulé en quantité importante de manière inaperçue. Ce 14 décembre 2001, le personnel d'exploitation a supposé que la fuite était minime et a exclu les proportions du dégât que l'on allait découvrir ensuite, ce qui a été à la base de la décision de poursuivre l'exploitation en puissance de la centrale sans inspection de la fuite. Cette décision a envenimé les rapports entre l'exploitant et l'autorité de surveillance à Kiel. Après examen de toutes les questions en suspens, le chef de la centrale nucléaire de Brunsbüttel a endossé toute la responsabilité de l'incident et a proposé sa démission afin de rétablir les rapports de confiance vis-à-vis de l'autorité, de garantir la remise en service rapide de l'installation et d'assurer ainsi les emplois occupés à la centrale. Le comité et la direction ont accepté cette démission malgré le fait qu'aucune faute personnelle ne puisse être imputée au chef de la centrale.

Source

H.K./C.P. d’après un communiqué de HEW du 7 juin 2002

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