Environnement et climat

Le 26 novembre 2024, les États-Unis et la Lituanie ont signé un accord de collaboration pour développer le programme lituanien relatif à l’utilisation civile de l’énergie nucléaire. Le texte doit soutenir l’objectif ambitieux que s’est fixé la Lituanie de mettre en place un système énergétique zéro émission nette d’ici à 2050. Il doit également contribuer à la sécurité d’approvisionnement du pays.

Électricité de France (EDF), sa filiale italienne Edison, l’association des aciéries italiennes Federacciai et les équipementiers Ansaldo Energia et Ansaldo Nucleare ont signé une déclaration d’intention relative à l’utilisation de l’énergie nucléaire. Celle-ci doit leur permettre de soutenir la compétitivité et la décarbonation du secteur.

Dans le cadre du Sustainable Finance Framework actualisé, Ontario Power Generation (OPG) a émis un emprunt vert de 1 milliard de dollars canadiens. Le nouveau cadre d’orientation pour le financement vert remplace celui de 2021 et rend possible le financement d’une large palette de technologies pour l'énergie propre. Les revenus nets issus de l’emprunt pourront désormais être utilisés dans de nouveaux projets nucléaires mais aussi dans les installations nucléaires existantes. Par ailleurs, la participation de communes et entreprises indigènes dans les projets menés par OPG sera facilitée.

Constellation Energy Corporation, le plus gros producteur d’énergie décarbonée américain, a émis les premières obligations vertes d’une entreprise aux États-Unis, pour un montant de 900 millions de dollars et une durée de 30 ans. L’entreprise souhaite investir les gains obtenus par exemple dans la maintenance, le développement ou encore les prolongations d’exploitation de ses centrales propres et fiables.

Le 27 décembre 2023, le gouvernement espagnol a publié une feuille de route pour la sortie du nucléaire du pays. Foro Nuclear, le forum nucléaire espagnol, affirme que les centrales nucléaires existantes pourraient fonctionner pendant encore trente ans sans grand investissement. Allonger leur durée d’exploitation est l’option la plus avantageuse: elle permettrait à l’Espagne de garantir la sécurité de l’approvisionnement électrique tout en réduisant ses émissions de CO₂.

Le Forum nucléaire suisse salue la décision prise aujourd'hui par le Conseil fédéral dans le sens de l'énergie nucléaire. La levée de l'interdiction de construire de nouvelles centrales nucléaires en Suisse marquerait un pas important vers un approvisionnement en électricité sûr et respectueux du climat. Le Forum nucléaire souligne toutefois que cette étape, à elle seule, ne suffit pas. Si l’on veut que la construction de centrales nucléaires redevienne possible en Suisse, il est tout aussi important de simplifier les procédures d’autorisation et de garantir la sécurité juridique pendant les phases d’étude de projet et de construction.

Les experts de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ont confirmé que la concentration en tritium de l’eau contenue dans un échantillon prélevé dans une zone de baignade fréquentée de la ville de Minamisoma, dans la préfecture de Fukushima, était sensiblement en dessous des valeurs limites en vigueur au Japon.

L’exploitante nucléaire finlandaise Teollisuuden Voima Oyj (TVO) a émis un emprunt vert de 600 millions d’euros d’une durée de sept ans, assorti d’un coupon annuel de 4,25%. Une cotation à la Bourse du Luxembourg est envisagée.

Le dernier rapport «Clean Energy Market Monitor» de l’Agence internationale de l'énergie (AIE) souligne le rôle majeur joué par l’énergie nucléaire pour éviter les émissions de CO₂. Malgré un recul des nouvelles capacités nucléaires en 2023, l'énergie nucléaire reste un levier essentiel pour lutter contre les changements climatiques.

L’énergéticien finlandais Fortum Oyj s’est doté d’un cadre d’orientation pour les finances vertes qui permettra d’intégrer davantage dans son financement les efforts déployés par l’entreprise en matière de durabilité.

La présence des microplastiques s’étend jusque dans les zones maritimes les plus reculées de notre planète. On en trouve notamment de grandes quantités en Antarctique. Début 2024, une équipe de chercheurs de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a lancé, en collaboration avec l’Argentine, sa première expédition de recherche scientifique ayant pour but d’étudier la prévalence des microplastiques dans cette région du globe. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une initiative de l’AIEA visant à recourir aux technologies nucléaires pour lutter contre la pollution par le plastique.

Cette édition présente entre autres la perception de l’énergie nucléaire par le public dans le monde, un aperçu des projets de SMR norvégiens et un commentaire détaillé sur une éventuelle exploitation de la centrale nucléaire de Beznau au-delà de 60 ans. Notre assemblée générale, avec un résumé de la conférence de Rafael Mariano Grossi, et la lutte contre la pollution par les microplastiques dans l’Antarctique sont également des sujets traités.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) et le gouvernement chilien ont signé un accord visant à renforcer la coopération dans la lutte contre la pollution par les microplastiques dans l’Antarctique.

Le gouvernement néerlandais a demandé à Westinghouse Electric Company de réaliser une étude de faisabilité technique concernant le déploiement de réacteurs AP1000 aux Pays-Bas.

Une étude réalisée par l’EPF de Zurich sur mandat d’economiesuisse montre que le nucléaire, utilisé non pas à la place des énergies renouvelables mais en combinaison avec ces dernières, abaisse le coût de l’approvisionnement en électricité de la Suisse tout en le rendant plus sûr. L’exploitation conjointe de ces différentes technologies débouche sur une protection du climat pragmatique et non dogmatique.