L’électricité de demain

Le président Kassym-Jomart Tokaïev a nommé Almassadam Satkaliyev directeur de la nouvelle Agency of the Republic of Kazakhstan for Atomic Energy, qui assumera différentes tâches et compétences pour le compte du ministère kazakh de l’Énergie.

Le 14 mars 2025, Engie et le gouvernement belge ont annoncé la finalisation d’un accord relatif à la prolongation de dix ans de la durée de vie des réacteurs Doel 4 et Tihange 3 ainsi qu’au transfert de la responsabilité pour les déchets nucléaires.

L’entreprise nucléaire française Orano et la Banque européenne d’investissement (BEI) ont signé un contrat de prêt portant sur un montant de 400 millions d’euros. Orano utilisera la somme pour agrandir l’usine d’enrichissement d’uranium Georges-Besse II, au Tricastin, et accroître de 30% la capacité de l’installation.

Plusieurs entreprises de l’industrie nucléaire espagnole ont publié un manifeste dans lequel elles demandent au gouvernement de revenir sur la sortie du nucléaire et de prolonger la durée de fonctionnement des centrales actuelles. Le texte souligne l’importance de l'énergie nucléaire pour la sécurité de l’approvisionnement, la décarbonation de l'économie, la compétitivité industrielle du pays, mais aussi en tant qu’employeur majeur également dans le secteur de l'approvisionnement.

Le gouvernement japonais a annoncé vouloir maximiser le recours à l’énergie nucléaire afin de répondre au besoin croissant en électricité résultant des centres de données, tout en atteignant les objectifs climatiques du pays. Ce projet fait partie du plan énergétique révisé qui prévoit la remise en service de la plupart des réacteurs nucléaires du pays.

Le Conseil de politique nucléaire (CPN), présidé par Emmanuel Macron, a décidé d’accorder à l’entreprise publique Électricité de France (EDF) un prêt subventionné qui couvrira au moins la moitié des coûts de construction de six nouvelles tranches nucléaires. La décision finale d’investissement est attendue pour 2026.

À Houston (États-Unis) des entreprises leader telles que Google, Amazon, Meta et Dow, se sont réunies au sein d’une coalition internationale. Dans une déclaration commune, elles s’engagent à soutenir le triplement, au moins, de la capacité nucléaire mondiale d’ici à 2050.

KernD, association regroupant des acteurs de la filière du nucléaire, demande au nouveau gouvernement fédéral de créer les conditions juridiques et politiques nécessaires pour que le pays puisse à nouveau bénéficier avant 2030 d’une électricité nucléaire bon marché et disponible à tout moment.

Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) prévoit une augmentation forte de la demande mondiale en électricité jusqu’en 2027. Les moteurs de cette évolution sont l’électrification croissante des bâtiments, de l’industrie et des transports, ainsi que l’augmentation de la consommation d’énergie en raison des centres de données et de l’intelligence artificielle. D’après l’AIE, les sources d’énergie décarbonées, telles que les énergies renouvelables et l’énergie nucléaire, couvriront la totalité du besoin en électricité supplémentaire jusqu’en 2027.

Le Congrès espagnol a adopté une motion non législative du Partido Popular (PP), le parti libéral-conservateur espagnol. Dans celle-ci, le PP demande au gouvernement de renoncer à la mise à l’arrêt prévue des sept tranches nucléaires espagnoles et de prolonger leur fonctionnement.

En 2024, la centrale nucléaire de Gösgen (CNG) a produit 7,994 milliards de kilowattheures (kWh) d’électricité et ainsi couvert près de 11% de la production nationale. L’exploitation s’est étalée sur 334 jours et n’a été interrompue que pour une révision annuelle de 32 jours. Les coûts de production normalisés se sont établis à 4,44 ct./kWh. Le bénéfice annuel est de 28,6 millions de francs.

Les centrales nucléaires n’apparaissent pas d’un coup de baguette magique. La préparation, la planification et la réalisation de leur construction s’inscrivent dans un environnement politique et économique complexe. L’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) de l’OCDE vient de publier une étude sur les stratégies qui permettent ou facilitent le financement réussi de grandes installations nucléaires. L’État est toujours de la partie, sous une forme ou une autre.

Le Conseil des ministres italien a approuvé en premier examen un projet de loi sur l’introduction de l’énergie nucléaire durable dans la stratégie énergétique du pays. Ce projet a été élaboré sur proposition de la Première ministre Giorgia Meloni et du ministre de l’Environnement et de la Sécurité énergétique Gilberto Pichetto Fratin.

Le nouveau groupe de travail consacré à l’énergie nucléaire a notamment pour mission d’étudier des sites adaptés au développement de capacités nucléaires en Croatie

Un sondage récent, réalisé par la Commission européenne, indique que le développement de l’énergie nucléaire est désormais davantage soutenu que rejetée dans la plupart des pays européens. Tandis que certains pays ont vu leur acceptation sensiblement augmenter au cours des dernières années, une poignée d’autres pays se heurtent encore au scepticisme de la population. La Tchéquie est en tête des pays pro-nucléaires, avec une acceptation de 77%.