Le choix du site reporté à 2024
Quelque temps après l’interview, la SGDN a annoncé qu’en raison des effets de la pandémie de Covid-19, elle ne s’attendait à pouvoir se prononcer sur le site à privilégier pour la construction d’un dépôt en couches géologiques profondes que vers la fin 2024. Auparavant, elle pensait pouvoir prendre cette décision dans le courant de l’année prochaine.
«Compte tenu de la complexité et du caractère intergénérationnel du projet, nous nous sommes toujours attendus à devoir nous adapter en cours de processus, tout en gardant à l’esprit la perspective à long terme», a expliqué la SGDN. «Plusieurs confinements survenus dans des provinces ont eu un impact sur notre travail, comme sur celui d’autres organisations et entreprises».
Lise Morton, la vice-présidente de la SGDN en charge de la recherche de site, a indiqué que son organisation «avait connu des retards importants dans ses activités de concertation et d’interaction en présentiel, en particulier dans les collectivités qui explorent leur aptitude à accueillir le projet. Apporter ce petit ajustement à notre calendrier nous donnera également, à nous et aux collectivités hôtes potentielles, du temps supplémentaire pour examiner et absorber de nouvelles informations pendant qu’elles détermineront si la venue du projet sera conforme à leur vision et à leurs priorités».
La SGDN estime que ce report ne devrait pas avoir d’incidence sur le calendrier global du plan canadien. La construction du dépôt devrait toujours commencer en 2033 et son exploitation au début des années 2040.