EDF: bilan 2004 assaini
«Sous l'effet conjugué de la croissance de l'activité et de l'amélioration de la performance», les résultats financiers 2004 d'Electricité de France (EDF) sont en hausse.
Le groupe EDF annonce un chiffre d'affaires d'EUR 46,93 milliards, dont 95% réalisé en Europe. L'augmentation est de 4,5% et a été réalisée grâce à une croissance généralisée des ventes et à des évolutions tarifaires favorables en Allemagne et en Grande-Bretagne. L'Ebitda (le résultat opérationnel avant intérêt, impôt, dépréciation et amortissement) a atteint EUR 12,13 milliards, soit une hausse de 10%, sous l'effet de progrès de la productivité, et le cash-flow opérationnel a augmenté de 11% pour atteindre EUR 8,99 milliards. Le résultat net du groupe EDF a augmenté de 56% et s'établit à EUR 1,34 milliards. La rentabilité s'élève donc à 2,9 %.
La maison mère a continué à apporter la contribution essentielle. Pour la première fois, l'ensemble des filiales européennes affiche un résultat positif. Le redressement est particulièrement sensible en Allemagne où Energie Baden-Württenberg AG (EnBW) a réalisé un bénéfice d'EUR 45 millions contre une perte de 612 millions l'année précédente. Or, les filiales sud-américaines ont continué de constituer une charge lourde avec une perte totale d'EUR 1,18 milliard. L'endettement net du groupe EDF a été ramené de 18% à EUR 19,67 milliards. Les capitaux propres ont diminué de plus de moitié pour s'établir à EUR 8,4 milliards fin 2004. Cette réduction est essentiellement due à la réforme du régime de retraite, une conséquence de la modification du statut d'EDF. La prise en compte des charges de retraite dans le bilan a été rendue indispensable par l'application des nouvelles normes comptables IAS-IFRS (International Accounting Standards-International Financial Reporting Standards).
Quelle
P.B./C.P. selon un communiqué d'EDF du 17 mars 2005